Les « ados perturbés » ça serait pas un pléonasme ? Ahah. Désolée Sapin mais le fait que tu te sentes pas perturbé est encore plus perturbant ! :o
(En réalité, l’humain est par essence plein de contradictions, il est forcément perturbé, c’est pas tellement péjoratif comme adjectif. ^ ^)
Belle anecdote Bleble... Je comprends parfaitement ce que t’as ressenti à la lecture des fleurs du mal, c’est une œuvre pas très accessible, elle ne se lit pas aussi légèrement qu’un Verlaine par exemple. C’est un recueil volontairement impersonnel, on a donc du mal à s’identifier et à s’émouvoir mais il y aussi du langage codé (et des genres de private jokes de poètes ahah), on peut avoir du mal à comprendre certaines choses. Puis je trouve que son style est proche du Parnasse, c’est à dire une poésie qui se veut d’un esthétisme irréprochable, et bien qu’il s’en dégage avec une certaine profondeur de son influence romantique, ça reste froid et toujours dans la retenue. D’autant que les thèmes sont traités de façon extrêmement pessimiste, leitmotiv chez lui. D’ailleurs je crois qu’il le dit lui même, il n’aime pas le romantisme de son époque car il y a trop de sentiments et de lyrisme, pour ce n’est pas compatible avec sincérité. Enfin, je ne suis pas une fan des Fleurs du mal, ça reste sympa à étudier mais c’est pas ma came.
J’ai pensé à toi en lisant un poème tiré du spleen de paris !
(J’ai lu du Baudelaire cet aprem et j’ai pensé à toi, je ne sais pas pourquoi)
Ah oui ? Suis pas trop familier avec son œuvre.
L'invitation au voyage m'avait bien marqué (découvert en chanson), et quelques autres poèmes par-ci par-là mais de manière général, Les Fleurs du Mal reste obscur à mes yeux.
Ça m'évoque un souvenir : à Téhéran, j'étais hébergé par un jeune couple qui apprenait le français, et un jour le gars vient vers moi avec Les Fleurs du Mal dans les mains et me dit "J'ai lu ce poème plusieurs fois mais je n'arrive pas à comprendre, tu peux m'expliquer ?" Je lis à mon tour puis lui répond : "je comprend rien non plus... Une vague idée en ressort mais rien de concret et je saurais pas l'expliquer. Mais parfois ça suffit."
Me souviens pas du-dit poème, par contre, dommage. J'ai toujours ce recueil non loin, entamé.
J'ai profité de l'Iran pour redécouvrir les splendides quatrains de l'épatant Omar Khayyam et ce couple m'en a offert un recueil pour mon départ.
Les filles de bonne vie ont le cœur consistant
Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps,
Comme les fleurs en papier des chapeaux,
Les fleurs en pierre des tombeaux...
J'aime beaucoup ce poème.
"[...] ces chevaux de grandes race, que l’œil du véritable amateur reconnaît, même attelé à un carrosse de louage ou à un lourd chariot."
J'adore cette formule qui n'est pas sans rappeler les pirouettes de ce cher, très cher Brassens.
Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai pensé à toi. XD
(En réalité, l’humain est par essence plein de contradictions, il est forcément perturbé, c’est pas tellement péjoratif comme adjectif. ^ ^)
Belle anecdote Bleble... Je comprends parfaitement ce que t’as ressenti à la lecture des fleurs du mal, c’est une œuvre pas très accessible, elle ne se lit pas aussi légèrement qu’un Verlaine par exemple. C’est un recueil volontairement impersonnel, on a donc du mal à s’identifier et à s’émouvoir mais il y aussi du langage codé (et des genres de private jokes de poètes ahah), on peut avoir du mal à comprendre certaines choses. Puis je trouve que son style est proche du Parnasse, c’est à dire une poésie qui se veut d’un esthétisme irréprochable, et bien qu’il s’en dégage avec une certaine profondeur de son influence romantique, ça reste froid et toujours dans la retenue. D’autant que les thèmes sont traités de façon extrêmement pessimiste, leitmotiv chez lui. D’ailleurs je crois qu’il le dit lui même, il n’aime pas le romantisme de son époque car il y a trop de sentiments et de lyrisme, pour ce n’est pas compatible avec sincérité. Enfin, je ne suis pas une fan des Fleurs du mal, ça reste sympa à étudier mais c’est pas ma came.
J’ai pensé à toi en lisant un poème tiré du spleen de paris !
Ah oui ? Suis pas trop familier avec son œuvre.
L'invitation au voyage m'avait bien marqué (découvert en chanson), et quelques autres poèmes par-ci par-là mais de manière général, Les Fleurs du Mal reste obscur à mes yeux.
Ça m'évoque un souvenir : à Téhéran, j'étais hébergé par un jeune couple qui apprenait le français, et un jour le gars vient vers moi avec Les Fleurs du Mal dans les mains et me dit "J'ai lu ce poème plusieurs fois mais je n'arrive pas à comprendre, tu peux m'expliquer ?" Je lis à mon tour puis lui répond : "je comprend rien non plus... Une vague idée en ressort mais rien de concret et je saurais pas l'expliquer. Mais parfois ça suffit."
Me souviens pas du-dit poème, par contre, dommage. J'ai toujours ce recueil non loin, entamé.
J'ai profité de l'Iran pour redécouvrir les splendides quatrains de l'épatant Omar Khayyam et ce couple m'en a offert un recueil pour mon départ.
(J’ai lu du Baudelaire cet aprem et j’ai pensé à toi, je ne sais pas pourquoi)
MrG, je ne savais pas que tu étais fan de Petra mais j’aurais dû m’en douter, toi qui a si bon goût. :p
Bleble, je pense que mon prochain texte te parlera, je mêle tennis et philo ^ ^
On en veut un par jour maintenant.
Pas de quoi, Romain !
(Pour la petite histoire, faut savoir que j’avais commencé à écrire le texte sur TT, je trouve ça bô)