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Wayne Hampson
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Tombeur de Korda, Alcaraz prend confiance : “Je me sens de mieux en mieux” Carlos Alcaraz monte en puissance. Arrivé à Paris dans le doute, il semble jouer de mieux en mieux. Visiblement de moins en moins gêné au bras droit, l’Espagnol cherche à retrouver son tout meilleur tennis. Après un deuxième tour assez décevant où il n’a pas vraiment rassuré, ‘Carlito’ a repris sa marche vers l’avant ce vendredi.  Opposé à un Sebastian Korda toujours dangereux, il a livré un match plein, s’imposant en trois sets (6-4, 7-6, 6-3). Sans avoir forcément retrouvé son tennis le plus majestueux, il retrouve de plus en plus de constance et s’affirme comme un favori sérieux au titre dimanche 9 prochain.  Alors qu’il va défier Auger-Aliassime en huitièmes de finale ce dimanche, Alcaraz s’est confié à la presse : “Je me sens incroyablement bien. Évidemment, j’ai de très bons souvenirs en jouant ici. De grands matchs que j’ai déjà joués. Je me sens de mieux en mieux à chaque match que je joue. La foule était incroyable. Chaque jour, c’est encore mieux. J’ai hâte de jouer à nouveau la 2e semaine à Paris. J’espère que je vais continuer longtemps.”
Auger-Aliassime se sent capable de grandes choses : “Je peux gagner” Depuis Madrid, Félix Auger-Aliassime renaît. Finaliste en Espagne (battu par Rublev en finale, 4-6, 7-5, 7-5), l’actuel 21e joueur mondial enchaîne bien à Paris. Après deux premiers tours solides, il a donné une véritable leçon de tennis au pauvre Ben Shelton (6-4, 6-2, 6-1).  Sûr de ses forces, le Canadien, toujours aussi puissant du fond du court, va désormais se frotter à l’un des grands favoris au sacre parisien : Carlos Alcaraz, demi-finaliste sortant. Très loin de faire un complexe, Auger-Aliassime va entrer sur le court, ce dimanche (pas avant 14h), pour gagner.  Questionné sur cette partie à venir, l’ex 6e mondial ne s’est pas caché : “Je l'ai battu en salle. Il m'a battu deux fois à Indian Wells. C'est la première fois depuis l'US Open, il y a quelque temps, lorsqu'il n'avait que 18 ans, que nous jouons dans un tournoi du Grand Chelem. Tous ces éléments font que c'est différent, mais il est évident que c'est un défi de taille. Vous jouez contre l'un des meilleurs joueurs du monde. C'est donc toujours un match spécial contre lui, Novak ou Jannik. Cela fait un moment que nous ne nous sommes pas joué, mais ces gars-là sont toujours un grand défi. Je me sens de mieux en mieux. J'ai l'impression de croire de plus en plus en mon jeu et en ce que je fais. Donc, oui, je pense que j'ai toutes les raisons de croire que je peux gagner, mais évidemment, nous connaissons le défi. C'est un défi difficile.”
Mythique - L'interview géniale de Djokovic : "Si vous avez des fêtes prévues, je viens !" Novak Djokovic s'est qualifié pour les huitièmes de finale de Roland-Garros, ce samedi, au terme d'un match fou disputé dans une ambiance dingue. Ce samedi, ou plutôt ce dimanche matin, puisque la partie s'est conclue alors que l'horloge affichait plus de 3 heures, après 4 heures et demie de combat contre Lorenzo Musetti dans la nuit parisienne (7-5, 6-7, 2-6, 6-3, 6-0). Enchanté par le moment qu'il venait de vivre et par son issue, le numéro 1 mondial a offert aux spectateurs encore présents sur le Court Philippe Chatrier une des interviews les plus géniales de sa carrière au micro d'Alex Corretja. Il a conclu en invitant tout le stade à aller faire la fête avec lui plutôt qu'aller dormir. Novak Djokovic (au public, en français) : "J'essaye de parler en français parce que vous méritez ça. Avant tout, un grand respect, de grandes félicitations à Musetti pour cette grande bataille. Dommage qu'il ait perdu. Mais un joueur sur le court devait perdre ce soir... ou ce matin (rires).  Mais, je lui ai dit à la fin du match, que c'était incroyable, vraiment une grande bataille. Dommage, car il était très proche de la victoire. J'ai eu un peu de chance au début du 4e set, car il était le meilleur joueur sur le court à ce moment-là. C'était un moment où je n'avais pas de solution face à son jeu. Il était 'impénétrable' sur le court. Vraiment. Tout ce qu'il faisait, il le faisait avec une très haute qualité. Il faisait beaucoup moins d'erreurs. Donc j'étais vraiment en grande difficulté. J'ai dit avant que vous (les spectateurs) méritiez que je parle en français, et vous méritez un grand merci parce que vous m'avez donné de l'énergie à 2-2 au 4e set. Et, à ce moment-là, je suis devenu un joueur différent. Donc, merci, merci, pour le soutien (il envoie un baiser au public).  C'est incroyable que vous soyez restés. Quelle heure est-il ? 3 heures du matin ? Je vois beaucoup d'enfants. (en s'adressant à un des enfants dans le public) Tu dois dormir mon ami, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu es trop jeune. (à un autre enfant) Tu es trop jeune aussi. Non, vraiment, merci. Merci de tout mon cœur. C'était peut-être un des plus beaux matchs que j'ai joués ici, avec, je sais pas, avec l'excitation de tout le monde. Vraiment merci beaucoup. Et, maintenant, qui va dormir maintenant ? C'est vraiment impossible de dormir maintenant. Avec toute l'adrénaline. Si vous avez quelques fêtes prévues, je viens ! (Corretja : Moi aussi !). Allez ! On le fait !"
Immortel, Djokovic renverse un Musetti en état de grâce à Roland-Garros !  On le disait fini. On le disait en perte de motivation. On parlait déjà d’un passage de flambeau inévitable. Pourtant, à 37 ans, Novak Djokovic a réussi un nouveau miracle. Opposé à un Lorenzo Musetti de gala, le numéro 1 mondial est revenu de nulle part pour finalement s’imposer en plus de 4h de match (7-5, 6-7, 2-6, 6-3, 6-0 en 4h30).  C’est sans aucun doute le match de la quinzaine, du moins jusqu’à présent. Face à un Musetti qu’on ne savait pas capable de jouer un tennis aussi prodigieux (55 coups gagnants, 34 fautes directes), Djokovic est passé par toutes les émotions. Bousculé par un Italien très puissant du fond de court, excellent en défense et très adroit dans le petit jeu, le Serbe a semblé partir pour une victoire en 3 sets. Maîtrisant parfaitement les points importants, il s’est adjugé le premier acte après près d’une heure de jeu (7-5) avant de se procurer une balle de deux manches à rien dans le tie-break du second set.  Oui, mais voilà, Musetti n’a que 22 ans mais il a déjà grandi. Bien plus stable émotionnellement, le diamant brut italien n’a rien lâché. Ne ratant plus rien, il a régalé le public de plusieurs points absolument dantesques. Remportant le tie-break du deuxième set, Musetti a même survolé le troisième set. Jouant à merveille des deux côtés, il devait remporter le match. Au vu du niveau de tennis proposé, il le méritait. Djokovic n'avait aucune solution et Musetti brillait au firmament. Seulement, porté par un public qui a brusquement fait volte-face, le ‘Djoker’ a retrouvé son tout meilleur tennis. Devenu absolument injouable, le Serbe n’a finalement plus rien raté, collant même un 6-0 au dernier set.  Tenant du titre à Paris, il a retrouvé un niveau de tennis auquel on ne l’avait probablement jamais vu évoluer cette année. Suite à une victoire obtenue à plus de 3h du matin, ‘Nole’ va désormais retrouver Cerundolo en huitièmes de finale.
Sur un nuage, Musetti recolle à un set partout face à Djokovic !  C’est un match d’un niveau absolument dingue que sont en train de livrer Novak Djokovic et Lorenzo Musetti. Face à un Djokovic bien meilleur que lors de ses matchs précédents, le Transalpin a enchaîné les coups gagnants merveilleux, notamment en défense pour recoller à une manche partout sur un court Philippe Chatrier tout acquis à sa cause (7-5, 6-7). Alors qu’il avait concédé le premier acte sur un fil (7-5), le surdoué de 22 ans propose un niveau de tennis absolument dantesque (27 coups gagnants déjà), régalant le public de plusieurs points flamboyants. Après près de 2h30 de match et alors qu’il est un peu plus d’une heure du matin à Paris, les deux hommes vont encore devoir jouer, à minima, deux sets.
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